Echographie : déceler le vrai du faux

FAUX.

L’échographie peut certes être réalisée lors d’une grossesse pour suivre la croissance et le bon développement du fœtus ainsi que pour détecter et surveiller d’éventuelles anomalies foetales. Cependant, elle est souvent pratiquée pour explorer différents organes tels que : la thyroïde, les glandes mammaires, le cœur, les reins, la prostate, le foie, etc…

Elle a pour objectifs principaux de diagnostiquer et de surveiller de nombreuses anomalies et pathologies chez l’enfant et l’adulte, telles que les tumeurs cancéreuses, les kystes, les calculs rénaux, les pathologies malformatives, etc.

De plus, elle permet de guider le médecin lors des biopsies et des cytoponctions afin de réaliser des prélèvements d’échantillons tissulaires en vue d’une analyse microscopique. Le guidage échographique permet de contrôler le trajet de l’aiguille jusqu’au tissu cible.

Par ailleurs, elle peut également être réalisée à des fins thérapeutiques lors d’infiltrations qui permettent d’administrer localement un traitement médicamenteux . En effet, elle permet de s’assurer du bon positionnement de l’aiguille durant l’injection.

VRAI / FAUX.

Il n’est pas systématiquement demandé de boire beaucoup d’eau avant un examen échographique. En fonction de l’organe à visualiser, il peut être nécessaire d’avoir la vessie pleine afin de garantir une qualité optimale des images échographiques, notamment pour les échographies obstétricales, pelviennes, prostatiques par voie sus-pubienne, etc… Ainsi, il est recommandé de remplir votre vessie en buvant au moins deux verres d’eau de 250 mL environ 1h et demi avant votre rendez-vous.

En revanche, d’autres échographies ne nécessitent pas de boire avant l’examen, telles que celles réalisées pour les explorations cardiaques, thyroïdiennes, mammaires, etc…

Ainsi, chaque type d’échographie étant différent, il est important de suivre les recommandations du médecin avant cet examen.

FAUX.

Le risque de transmission d’une infection lors d’une échographie pelvienne est extrêmement faible . En effet, la sonde endovaginale est désinfectée avant chaque utilisation et recouverte d’une gaine de protection à usage unique avant son insertion dans la cavité vaginale.

L’échographie pelvienne est un examen sans danger pour les patientes.

VRAI / FAUX.

Il n’est pas nécessaire d’être à jeûn avant la plupart des échographies . Cependant, certains cas peuvent nécessiter de se présenter à jeûn (au moins 5 heures avant l’examen) afin de garantir des images de qualité, notamment lors de l’échographie abdominale qui permet d’explorer le foie, le pancréas, la vésicule et les voies biliaires, les reins, la rate, etc… En effet, le jeûne limite la présence de gaz digestifs et permet une meilleure visualisation des organes abdominaux.

Selon l’indication, l’équipe médicale vous informera au moment de la prise de rendez-vous des mesures à prendre en préparation de cet examen.

VRAI / FAUX.

Certaines échographies nécessitent d’avoir la vessie pleine d’urine au cours de l’examen afin d’optimiser la visualisation des structures et d’ obtenir des images de meilleure qualité des organes, telles que l’échographie obstétricale, pelvienne, de la prostate par voie sus-pubienne, rénale et des voies urinaires , etc…

Pour ce faire, il est recommandé de ne pas uriner 2 heures avant votre examen. Si vous avez uriné, veuillez boire 4 à 5 verres d’eau une heure avant l’examen.

En revanche, aucune préparation n’est à prévoir avant les échographies thyroïdiennes et mammaires, etc…

FAUX.

Il n’est pas demandé de se dévêtir intégralement lors d’une échographie. Vous serez invités à ôter uniquement les vêtements permettant l’accès à la zone à explorer.