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Quelle est la meilleure imagerie pour le cancer du sein ?

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes, avec environ 60 % des nouveaux cas diagnostiqués chez celles âgées de 50 à 74 ans.

Grâce au dépistage précoce et aux avancées médicales, le pronostic du cancer du sein s’est significativement amélioré.

Une professionnelle passe une radiographie a une patiente Quelle est la meilleure imagerie pour le cancer du sein | Groupe Revelis

Quelle imagerie est privilégiée pour dépister un cancer du sein ?

Le parcours de diagnostic du cancer du sein commence d’abord par un examen clinique, au cours duquel le médecin réalise une palpation des seins afin d’évaluer différents paramètres tels que la taille, la consistance et la mobilité d’une éventuelle anomalie. En cas de suspicion de cancer du sein, la mammographie est l’imagerie privilégiée.

Elle est systématiquement prescrite, car c’est la seule technique d’imagerie capable de dépister de manière fiable toute anomalie présente dans les tissus mammaires, même à un stade précoce.

La mammographie : l’examen de référence

La mammographie est une radiographie des seins qui utilise des rayons X à faible dose. C’est l’examen de référence pour détecter, à un stade très précoce, des lésions du sein, même les tumeurs de petite taille qui ne sont pas détectables par palpation.

Elle peut être réalisée en réponse à des signes d’appel cliniques, tels qu’une grosseur palpable ou un écoulement au niveau du mamelon, ou dans le cadre d’un dépistage systématique. Le programme national de dépistage organisé du cancer du sein recommande à toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans de réaliser une mammographie de dépistage tous les deux ans, accompagnée d’un examen clinique des seins.

L’échographie : pour aller toujours plus loin

Dans le cas où des anomalies sont détectées sur les clichés de mammographie, une échographie mammaire est indiquée pour préciser le diagnostic.

Cet examen est particulièrement utile lorsque les seins présentent une densité élevée et rendent l’interprétation des mammographies plus difficile. Elle est également employée pour guider une biopsie.

L’IRM pour plus de précisions

L’IRM n’est pas systématiquement utilisée dans le diagnostic du cancer du sein. Elle est indiquée en seconde intention, lorsque les examens d’imagerie standard (mammographie et échographie) ne permettent pas de conclure avec certitude sur la nature d’une anomalie cancéreuse ou en présence de seins denses.

Elle permet donc :

  • De confirmer et/ou préciser la nature maligne ou bénigne d’une tumeur.
  • De déterminer le volume de la tumeur.
  • Dans le cadre d’un bilan d’extension, de détecter toute extension locorégionale par rapport au siège initial de la tumeur.

Toutefois, la biopsie mammaire percutanée est le seul examen en capacité de confirmer le diagnostic, de déterminer le stade et le grade de la tumeur et d’orienter la prise en charge.