La radiologie interventionnelle : ce qu’il faut savoir

La radiologie interventionnelle peut être pratiquée dans le cadre de :

• Diagnostic histologique (biopsies, ponctions). Lors de ces procédures, des échantillons tissulaires des lésions suspectes sont récupérés à l’aide d’une aiguille de prélèvement et sous le contrôle de l’imagerie. La recherche de cellules cancéreuses au microscope permet de déterminer les caractéristiques de la tumeur (grade et stade)
• Thérapies mini-invasives. Plusieurs traitements spécifiques de diverses pathologies peuvent être réalisés sous guidage de l’imagerie médicale. Ces techniques peu invasives réduisent les risques pour les patients et améliorent les résultats comparé aux traitements chirurgicaux conventionnels
• Repérage préopératoire. Cette procédure permet d’aider le chirurgien à prélever une lésion non palpable. Le geste est réalisé en général dans les 24 heures qui précèdent l’acte chirurgical, en introduisant un fil de repérage au centre de la lésion

La radiologie interventionnelle utilise plusieurs modalités d’imagerie (radiographie, échographie, scanner, IRM) pour visualiser précisément la lésion ou l’organe cible.

Elle regroupe de nombreuses procédures dans diverses spécialités médicales, telles que :

• Cancérologie et sénologie (biopsies, ponction, drainage, destruction des tumeurs par radiofréquence, micro-ondes, chimio-embolisation tumorale, électroporation irréversible, cryoablation, Immunothérapie intra-tumorale, ablation au laser, ultrasons focalisés de haute intensité, curiethérapie, et radiothérapie stéréotaxique)
• Cardiovasculaire (cathétérisme cardiaque, pose d’un stent, occlusion par embolisation, angiographie, placement d’un pacemaker/défibrillateur…)
• Neuro-vasculaire (traitement des malformations artérioveineuses intracérébrales et des anévrismes intracrâniens)
• Ostéo-articulaire (infiltrations articulaires périphériques de corticostéroïdes, cimentoplastie ou injection de ciment orthopédique, ostéosynthèse percutanée)
• Gastro-entérologie (gastrostomie percutanée endoscopique ou pose d’un dispositif d’alimentation, drainage biliaire et pose d’endoprothèse)
• Urologie (pose de prothèse urinaire)
• Gynécologie (traitement des fibromes utérins), etc…

La radiologie interventionnelle présente plusieurs avantages pour les patients et les praticiens :

• Réduction des complications et des suites postopératoires plus simples (de petites incisions de quelques millimètres sont généralement réalisées)
• Grande précision du geste médical à l’aide de l’imagerie qui permet un guidage en temps réel, augmentant l’efficacité du traitement ainsi que la sécurité et le confort du patient
• Options thérapeutiques supplémentaires pour les patients qui ne sont pas éligibles à une chirurgie

Les principales contre-indications sont celles liées aux interventions classiques et à l’utilisation des techniques d’imagerie médicale, notamment :

• Troubles de l’hémostase non corrigeables
• Leucopénie
• Fièvre ou infection en cours
• Insuffisance rénale
• Grossesse
• Allergie au produit de contraste, etc

• La radiologie interventionnelle recouvre l’ensemble des actes médicaux minimalement invasifs réalisés sous le contrôle de l’imagerie médicale (échographie, radioscopie, IRM et scanner)
• Elle est réalisée par des radiologues spécialisés et formés spécifiquement en radiologie interventionnelle
• Elle est pratiquée aussi bien à des fins diagnostiques que thérapeutiques
• Ces interventions peuvent être effectuées sous anesthésie locale ou générale
• Elle permet de traiter de nombreuses affections en réduisant les complications postopératoires
• Ses principales indications médicales sont les infiltrations articulaires, l’oncologie interventionnelle pour détruire les tumeurs cancéreuses de façon ciblée, ainsi que l’angioplastie pour traiter un vaisseau sanguin obstrué avec la mise en place d’un cathéter muni d’un ballonnet ou d’une endoprothèse dans la lumière du vaisseau